Apprendre à dire NON !

Parce que l’alimentation n’est qu’un des piliers de notre santé, je vous propose aujourd’hui un article différent. Bien manger est d’une importance capitale, mais savoir gérer son stress l’est tout autant. Quand on évoque le stress, nous pensons souvent aux agressions extérieures, mais il est un autre stress plus insidieux, parfois inconscient. C’est celui, tout intérieur, que nous tournons contre nous-mêmes quand nous agissons à l’inverse de nos désirs, nos convictions.

Pour traiter de cette question, j’ai fait appel à Sylviane Jung, une blogueuse spécialiste de la gestion du stress dont j’aime beaucoup le travail, plus particulièrement ses engagements et sa générosité.

Voici son article :

Ce que vous devez absolument savoir pour apprendre à dire non

 

La CONFIANCE EN SOI  et APPRENDRE À DIRE NON sont deux sujets qui me tiennent à cœur. Pourquoi ?

Parce que pratiquement tous les gens que je rencontre, aussi bien dans ma pratique professionnelle que dans mon entourage, n’ont souvent pas confiance en eux (malgré parfois des réussites éclatantes) et ce manque de confiance altère complètement leurs comportements.

Il est responsable de leurs échecs professionnels, sociaux, familiaux et il est responsable d’un stress qui les consume Bref, une vraie galère !

De plus, en n’ayant pas confiance en soi il est pratiquement impossible à prononcer, un mot généralement court dans toutes les langues mais qui a bien du mal à sortir.
Vous avez deviné ? Il s’agit du mot …

Savoir dire NON

NON, NEE, NEIN, NO, LAA, NE, AHNEO, NEI, NE, IIÉ,TIDAK, NEEN, NIE, NU, NA, NÃO, CHA, NEJ …

Pourquoi est-ce si difficile de prononcer un mot apparemment si simple ? Qu’est-ce que vous devez ABSOLUMENT SAVOIR pour apprendre à dire NON ? Quel est le secret de votre manque d’affirmation ?

Quel est ce secret que vous paralyse, vous handicape, vous fait faire des trucs insensés ?

C’est parce que vous n’avez pas confiance en vous.
Parce que votre auto-estime est en berne que vous n’arrivez pas à dire NON.

Quand vous avez une bonne auto-estime, vous ne craignez jamais de parler aux autres de vos goûts, convictions, sentiments, vous n’avez pas peur que l’autre vous juge ou vous critique, parce que vous savez que vous ne pouvez pas plaire et être aimé de tout le monde, vous ne pouvez pas tout savoir et avoir réponse à tout.
Une fois que vous avez compris ça vous avez déjà parcouru la moitié du chemin.

 

S’affirmer selon Eric SCHULER (“S’affirmer au quotidien”)

“L’assertivité/l’affirmation de soi, est l’aptitude, face à une situation quelconque, à définir clairement sa position, à la faire connaître, à la défendre sans agressivité tout en admettant des positions différentes de la part des autres”.

Vous voyez le rapport entre ne pas oser dire non et la confiance en soi ?

Ça a tout à voir bien sûr, car lorsqu’on a confiance en soi, on n’a pas peur de donner son opinion, on n’a pas peur d’exposer sa vulnérabilité, on n’a pas peur que les autres découvrent nos faiblesses, nos failles ou nos erreurs.

Parce que lorsqu’on a peur de s’affirmer et de dire non, il y a toujours derrière ces comportements DES PEURS.

Peur d'être jugé

 

 

PEURS :

D’être rejeté
D’être jugé
D’être critiqué
De décevoir les autres
De ne plus être aimé
De ne plus compter pour les autres
Etc…

Alors plutôt que d’affronter nos peurs, nous préférons louvoyer (comportement de fuite), faire un petit chantage émotionnel, répondre agressivement mais surtout TOUT PLUTÔT QUE RISQUER D’ÊTRE REJETÉS, CRITIQUÉS etc…

 

Pour progresser dans l’affirmation de soi, il est nécessaire d’avoir une bonne auto-estime.

C’est à dire :

1) Ne pas remettre en cause vos capacités parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec vous = j’ai une bonne confiance en moi

2) Être conscient que vous n’êtes pas parfait, que vous avez des failles comme tout un chacun et LES ACCEPTER = je m’aime inconditionnellement

et tout cela donne :

 J’AI UNE BONNE ESTIME DE MOI

confiance-en-soi

=  J’avance dans la vie sans peurs
=  Je suis authentique
=  Je parle avec mon cœur
=  Adieu stress, bonjour sérénité

 

Tout cela est bien joli, mais comment je fais pour en arriver là, pour augmenter mon auto-estime et pour pouvoir m’affirmer ?

Comment augmenter son auto-estime ?

L’une des premières choses à faire est d’accepter que vous ne savez pas tout sur tout.
Quand vous ne savez pas dites tout simplement :  « JE NE SAIS PAS ».

Quelle horreur pensez-vous en lisant ces lignes, « les gens vont penser que je suis bête, que je ne sais rien ».
Vous ne pourrez JAMAIS empêcher les gens de penser mais si, vous, vous pensez que vous êtes bête, c’est ce que vous allez transmettre à vos interlocuteurs et c’est ce qu’ils penseront de vous.

Si vous avez confiance en vous, c’est cette confiance que vous allez « passer » aux autres et je peux vous garantir que les gens respectent beaucoup plus ceux qui, humblement,  disent : « je ne sais pas » plutôt que les « marie-je-sais-tout » qui essaient de montrer des capacités qu’ils ne possèdent pas.

Si vous ne savez pas et que vous essayez de le cacher, vous allez vous stresser et de toute façon, votre interlocuteur sentira que quelque chose cloche, car vous aurez un comportement agressif, de fuite ou de maître-chanteur . Son opinion ne sera probablement pas très positive à votre égard (consciemment ou non). Et vous, vous serez frustrés, en rage contre vous-même. Pas très positif tout ça.

Peur de dire non = frustration
Alors que, si vous parlez avec votre cœur,  en étant authentique et disant simplement que vous ne savez pas, la communication sera toute autre, pas de rapports de force ou d’évitements et vous serez bien dans vos baskets. Ça c’est positif !

La deuxième chose pour augmenter votre auto-estime c’est D’ACCEPTER VOS FAILLES, FAIBLESSES, RECONNAITRE VOS ERREURS …

En deux mots, il est essentiel d’accepter que vous n’êtes pas parfait.

•  C’est vrai que parfois je bâcle un peu mon travail, c’est vrai aussi que je ne suis pas très courageux et même un peu menteur quelques fois et que souvent je donne dans la critique.

•  Oui tout ça fait partie de moi et je l’ACCEPTE car je suis un être avec des qualités et des faiblesses et c’est pourquoi je suis UNIQUE.

Tout ce qui est enfoui en nous, ces qualités que nous admirons chez les autres, ces critiques dont nous accusons les copains, c’est ce que C.G. JUNG a appelé l’OMBRE (Je vous conseille de lire l’article que j’ai écrit sur le sujet « JE M’AFFIRME ET J’OSE DIRE NON, NON, NON », dans lequel vous pourrez évaluer votre degré d’affirmation grâce à plein d’exercices qui ont fait leurs preuves).

Accepter son OMBRE est un travail pas toujours facile, mais une fois que vous aurez récupéré toutes ces facettes de vous-mêmes vous serez en mesure d’affronter n’importe quelle situation en toute sérénité et vous ne craindrez plus que les autres découvrent vos vilains petits secrets, car vous n’aurez plus de secrets. Ce qui est une réelle libération.

estime-de-soi

 

Quelques petits conseils et exercices pour s’affirmer tout en développant votre confiance en vous

Commencez par dire NON au moins une fois par jour pour des choses peu importantes :

•  Chez le boulanger qui vous présente une baguette : « NON, je préfère la plus/moins cuite ».
•  Chez l’épicier : « NON, je préfère les cerises, merci » (s’il vous propose des pêches).
•  etc…

Ensuite, prenez l’habitude, au début une fois par jour, DE NE PAS VOUS JUSTIFIER.

• « Madame, j’ai besoin de sortir plus tôt aujourd’hui » … STOP, pas de « parce que… »
•  « Chéri, je rentrerai plus tard ce soir, tu passes chercher les enfants »STOP, pas de « parce que… »
•  « Maman, nous n’irons pas déjeuner avec vous dimanche prochain »STOP, pas de « parce que… »

Petit à petit, pas à pas, vous allez augmenter votre confiance en vous et votre affirmation et même si vous n’arrivez pas chaque fois à vous affirmer, voyez les progrès que vous avez faits et non pas ceux qui vous restent à faire.

Valorisez-vous, donnez-vous de petites récompenses, endormez-vous le soir en vous disant : « bravo, aujourd’hui tu as fait ça et ça, tu as dit ça et ça… » . Pas à pas, vous allez progresser.

oui-a-la-vie

 

Faites des copies du texte ci-dessous, lisez-le, collez-le partout chez vous et répétez-le souvent ce qu’a écrit le psychologue américain J. SMITH :

Vous êtes le seul responsable de vos comportements et de leurs conséquences,
Vous avez le droit de ne pas justifier votre comportement,
Vous avez le droit de ne pas assumer les problèmes des autres,
Vous avez le droit de changer d’avis et d’opinion,
Vous avez le droit de ne pas être parfait, sans devoir toujours vous améliorer,
Vous avez le droit à l’erreur sans être coupable,
Vous avez le droit de dire “Je ne sais pas”,
Vous avez le droit de ne pas plaire,
Vous avez le droit de ne pas être logique,
Vous avez le droit de dire « Je ne comprends pas”.

 

S’AFFIRMER en ayant CONFIANCE EN SOI,  c’est avancer dans la vie en sachant que certains
ne seront pas d’accord avec vous sur des sujets qui vous tiennent à cœur.

S’AFFIRMER en ayant CONFIANCE EN SOI, c’est accepter que parfois les gens
vous critiqueront (parfois sans raison).

S’AFFIRMER en ayant CONFIANCE EN SOI, c’est défendre vos idées sans agressivité
et en acceptant celles des autres.

S’AFFIRMER en ayant CONFIANCE EN SOI, ça veut dire que vous serez en accord  avec ce que
vous désirez, sentez, voulez ou ne voulez pas, ça veut dire que VOUS VOUS RESPECTEREZ.

Bien sûr qu’écrire sur la confiance en soi et apprendre à dire non en quelques pages ne suffit pas, mais j’ai écrit un e-book intitulé « S’AFFIRMER, OSER DIRE NON ET RÉSISTER AU CHANTAGE ÉMOTIONNEL » qui contient nombre d’exercices et de renseignements complémentaires sur le sujet.

Vous pouvez vous le procurer gratuitement sur mon blog http://sos-stress.com en vous abonnant à ma newsletter.

Sylviane Jung


Merci à toi, Sylviane, pour ce bel article. N’hésitez pas à nous laisser votre commentaire, nous serons ravies de vous lire et de vous répondre ! 😀

Lien Permanent pour cet article : http://repas-equilibre.fr/apprendre-a-dire-non/

36 Commentaires

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  1. Bonjour Muriel

    et merci de m’avoir présentée si gentiment

    C’est vrai que le sujet me tient à coeur je vois autour de moi tellement de gens formidables qui se sabotent et se laissent manipuler alors je te remercie aussi de m’avoir permis de m’exprimer sur ton blog qui donne tellement de bons conseils sur la santé et l’alimentation

    Amicalement

  2. Bonsoir Muriel et Sylviane
    J’aime beaucoup la charte des droits et des autorisations.
    Celle de changer d’avis n’a ps été simple pour moi à
    mettre en place.

    1. Bonjour Hannah,

      Moi aussi, j’aime beaucoup cette « charte des droits ».
      Pour ma part, la phrase « Vous avez le droit de ne pas être parfait, sans devoir toujours vous améliorer » résume bien l’ensemble. Pas facile de ne pas toujours vouloir « être meilleur » et de s’accepter tel que l’on est….

      Bien à toi,
      Muriel

    2. Bonjour Hannah

      Oui se DONNER LE DROIT DE CHANGER D4AVIS rassure-toi n’a pas été simple non plus pour moi habituée que j’étais, embringuée devrais-je dire dans les « IL FAUT, IL NE FAUT PAS ON DOIT ON NE DOIT PAS … quand on a dit ceci ou cela » IL FAUT LE FAIRE

      Accepter de ne pas être parfaite a été un très long apprentissage d’autant que je suis née le jour de la Saint Parfait (ça c’est pour rire …)

  3. Très très chouette article ! Qui me parle beaucoup car j’ai du mal à dire non… Je vais donc le relire attentivement et mettre en pratique tes conseils Sylviane.
    @Muriel, j’espère que tu vas bien. Bises.

    1. Bonjour Judith,

      Je suis ravie de te revoir par ici et j’espère moi aussi que tu vas bien ! 🙂
      Tant mieux si cet article t’apporte quelque chose. Je crois effectivement que les exercices proposés pas Sylviane sont importants à mettre en pratique. Sans oublier que nous avons tous droit à l’erreur SANS ÊTRE COUPABLE… donc on a aussi le droit de ne pas savoir dire non…! Le tout est de pouvoir en assumer les conséquences sans s’auto-flageller.

      Bien à toi,
      Muriel

    2. Bonjour Judith

      Un des mots les + difficiles à prononcer sous toutes les latitudes est ce simple mot « NON » et la base est aussi toujours la même le manque de confiance en soi

  4. Bonjour Muriel et Sylviane,

    Je ne savais pas que c’était un article invité de Sylviane!!! La belle surprise!

    Bon commentaire maintenant : dans la liste de non dans différentes langues, j’ajoute niet en russe!

    Ne craignez rien, je ne connaissais pas tous les autres, certains seulement…

    Et comme je l’ai déjà dit ailleurs (oui, je me répète, car je ne suis pas parfaite et parfois je suis à court d’arguments : vous voyez, je m’affirme), beaucoup d’entre nous avons tous dépensé nos «non» entre l’âge de deux et trois ans. Non, non, non disions-nous à nos parents et nos parents tentaient de nous corriger de cette «mauvaise habitude»…

    Affirmons-nous maintenant que nous sommes adultes et que nous en avons le droit!

    Amicalement,

    Sco! 😀

  5. Bonjour Sco,

    Le niet a dû passer à la relecture car c’est un mot que j’emploie souvent mais heureusement tu as l’oeil

    Oui, une formatrice disait que nous avions mis dans un sac toutes nos capacités et possibilités quand nous étions petits et que l’on passait le reste de sa vie à les ressortir (si on pouvait)

    A bientôt

    1. Bonjour Sco!,

      Ah ben oui, tu as sacrément l’œil en effet, pour cette série de « non » dans différentes langues, bravo ! 😉
      Tiens, ca me donne l’idée que quand on a du mal à dire « non », on pourrait essayer dans une autre langue. Qui sait, c’est peut-être moins difficile ?!

      J’aime bien cette idée d’avoir dépensé tous nos « non » quand nous étions petits. Et l’on passe le reste de sa vie à essayer de ressortir toutes nos capacités bien enfouies au fond d’un sac, car notre inconscient a retenu que c’était de mauvaises habitudes…

      Merci à vous deux, Sylviane et Sco!, et @ très bientôt,
      Muriel

  6. Bonjour Sylviane,

    Réconfortant ton article et même plus, indispensable. Oui j’ai copié les droits. C’est extraordinaire, ce que je suis contente d’avoir lu cet article. J’ai l’impression qu’il a été écrit pour moi. Combien de fois, je me suis posé la question, mais pourquoi j’ai accepté çà?

    Merci Sylviane

    Bonne soirée.

    Charlotte.

  7. Merci Charlotte

    Oui les droits devraient être collés partout chez nous , tout le monde passe par des phases comme ça pourquoi pourquoi ?

    Si tu veux faire les exercices pour t’affirmer inscris-toi sur ma news tu recevras le guide : je m’affirme et résiste au chantage émotionnel (pas triste non plus ça)

    Merci à toi

    1. Bonjour Charlotte,

      Oui, c’est vrai, moi aussi je suis souvent passé par des réflexions du genre « mais pourquoi j’ai accepté ça ? » ou « qu’est-ce que je fais ici, je n’avais pas envie de venir »…. Toujours en partant de l’idée de faire plaisir à l’autre, avant de s’écouter soi-même… C’est fou ce qu’on arrive toujours à se justifier dans ces cas là, même si on fond de nous-mêmes, il y a quelque chose qui sonne faux.

      Bien à toi,
      Muriel

  8. Bonjour Muriel, bonjour Sylviane,
    Il n’est pas facile de dire non mais cela est indispensable.
    J’ai connu pas mal de personnes qui acceptaient tout et au dernier moment téléphonaient pour dire qu’elle ne pouvaient pas ou alors qui n’ont pas un moment pour elles.
    Dans un cas comme dans l’autre c’est mauvais pour l’estime de soi.
    Il ne faut pas croire qu’en disant oui à tout les gens vous apprécieront plus.
    A tout bientôt.
    Danièle

  9. Bonjour Danièle,

    J’ai connu ça aussi les personnes qui ne sachant pas dire non annulent RV à la dernière minute mais c’est vrai que pour quelqu’un qui n’arrive pas à s’affirmer le chemin pour y arriver est souvent long et difficile mais le jeu en vaut la chandelle

    1. Bonjour Danièle,

      Ca m’est arrivé aussi de dire « oui » d’abord à des soirées et d’annuler ensuite. A présent, je suis plus capable de dire « non » d’emblée ou alors d’être plus nuancée du genre, ca me ferait plaisir de venir, mais a priori, je ne pourrai pas, parce que…. ». Ce n’est pas toujours un franc « non », et en plus, il y a une justification qui suit, mais c’est tout de même un progrès.
      Je trouve difficile de ne jamais se justifier auprès des proches. Pour moi, bien souvent, il s’agit d’une simple explication. Tout dépend des circonstances bien sûr, mais dire « non » sans autre forme de procès me paraît parfois trop dur et trop sec.

      Bien à toi,
      Muriel

    2. Je suis surpris que personne n'ait encore cité l'émission de Jacques Martin, cautionnée par Alain Decaux, "Les voyageurs de l'histoire. A bord d'un vaisseau-capsule, il emmenait des gosses dans le temps, à la rencontre de personnages historiques…

  10. Bonjour Muriel et Sylviane,
    On reconnaît l’efficacité de Sylviane et sa plume motivante, énergisante et sage tout à la fois.
    On reconnaît l’ouverture et la volonté de Muriel qui, en publiant cet article, enrichit son blog et ses lecteurs, un peu plus encore.
    Je fais partie de ceux qui ont eu du mal à dire non. J’étais plutôt un lion qui voyait un petit chat dans le miroir… Les différentes approches thérapeutiques que j’ai explorées m’ont amenée à ne voir que moi, dans le miroir, rien que moi, mais quelle moi !
    A bientôt !

  11. Merci Bernadette pour la plume énergisante qui m’a fait beaucoup rire j’ai pensé à ces boissons dites « énergisantes » et je me voyais déjà faire pschitt pschitt

    Dire non, n’a pas toujours été facile pour moi et même aujourd’hui encore j’ai parfois un petit chouia de difficulté à m’affirmer avec mes enfants, un petit chouia seulement mais pour des choses finalement pas très importantes.

    Pour celles qui le sont, là je fais preuve de fermeté

    J’ai bien aimé le coup du lion qui se voit en chat hélas trop de gens se voient en petits minous

    1. Hello Bernadette ! 🙂

      Comme Sylviane, j’ai bien aimé l’image du lion qui se voit en petit chat dans le miroir. Mais comme tu le laisses supposer en disant qu’à présent tu ne vois plus que toi, RIEN QUE TOI, il n’est pas idéal non plus de se voir comme un lion alors qu’on est un chat. Cela ne peut que conduire à un ego surdimensionné.
      Tu as appris à te voir et à t’accepter telle que tu ES, bravo à toi ! 😉

      @ très bientôt,
      Muriel

  12. Bonjour Muriel et Sylviane,
    C’est drôle, parce que moi j’avais plutôt le syndrome inverse…
    J’avais plutôt tendance à refuser systématiquement de faire tout ce qu’on me demandait.
    Et parfois, comme je regrettais d’avoir dit non, je le faisais tout de même parce que ça me paraissait juste.
    En fait j’avais besoin de sentir que j’étais libre d’accepter ou pas.
    Je suis beaucoup moins réactif aujourd’hui et j’arrive à dire oui plus facilement et plus rapidement.
    En tout cas bravo pour cet article très exhaustif.
    Prends soin de toi
    Luc Mister No Stress

    1. Bonjour Luc,

      C’est vrai que lorsque nous sommes petits nous aimons bien le mot NON mais ça passe rapido vu que l’éducation (dans mon cas dans un internat catholique) nous remet vite « dans le droit chemin » du oui, oui

      Un formateur nous disait que l’on avait passé une partie de notre vie à mettre dans un sac nos aspirations, qualités, traits de caractère authentiques et l’autre à les sortir du sac. j’aime assez bien cette image

  13. Bonjour Muriel et Sylviane,

    Tiens c’est drôle, comme Luc j’avais spontanément tendance à dire NON, à des demandes de la vie quotidienne.
    Pour finalement, culpabiliser et faire quand même ce qu’on me demandait !

    En revanche c’était dans mes relations amoureuses et amicales que je ne disais pas non et était incapable de m’affirmer ! J’ai mis du temps à le réaliser.

    Car finalement le plus difficile est de se rendre compte que l’on ne fait pas réellement ce que l’on veut. Et bien entendu c’est le manque d’estime de soi, qui fait qu’on ne s’en rend pas compte. 🙁

    Il faut des chocs émotionnels forts pour se réveiller je pense. Prendre conscience de cela et commencer à évoluer et à se faire aider pour parvenir à une vraie liberté sans aucune dépendance.

    Bien amicalement,
    Christine

    1. Bonjour Christine,

      Ce n’est pas très facile de s’affirmer en face de nos relations affectives amoureuses ou familiales, je dirais même que lorsqu’on arrive à être assertifs avec eux eh bien nous sommes sauvés

      Qu’on le veuille ou non nous sommes souvent manipulés à notre insu et tout à fait d’accord avec toi que c’est le manque d’estime de soi qui est le grand fautif, on devrait apprendre l’estime de soi dès le jardin d’enfants ça éviterait malheurs et catastrophes parfois

  14. Bonjour Muriel,

    En effet, Sylviane, tu as absolument raison.

    Je pense que l’affirmation de soi se produit dès l’enfance. L’enfant recherche les limites que ses parents peuvent lui imposer et tente de toutes les manières possibles, de rechercher un cadre. C’est de ce cadre dont il a besoin pour s’affirmer.

    De l’enfance à l’âge adulte, l’individu s’affirme à travers son expérience de la vie.

    Il existe de bons moyens pour s’affirmer efficacement à tout âge de la vie comme par exemple :
    – pratiquer des activités qui vous poussent à vous exprimer en public comme les activités théâtrales, les réunions publiques, les présentations en colloques etc.
    ou bien
    – être le plus souvent possible de bonne humeur, souriant envers les autres, cela facilite le terrain pour pouvoir s’exprimer par la suite et s’affirmer.
    Et bien d’autres choses encore…

    L’essentiel dans ces conseils pour s’affirmer est de passer à l’action au plus vite afin de ne pas pratiquer la procrastination et de ne pas se construire une barrière psychologique à l’affirmation de soi.

    A très bientôt !

  15. Bonjour Ali,

    Oui comme je le disais à Christine, l’estime de soi devrait être enseigné dans les écoles dès notre plus jeune âge

    Pour des gens qui en manquent faire du théâtre peut les épouvanter mais j’ai connu des gens qui ont eu des réussites spectaculaires grâce à ça (y compris l’éradication du bégaiement !)

    Faire les exercices tous les jours, sans contraintes et avoir beaucoup de patience avec soi-même sinon on culpabilise sont les secrets du chemin vers l’affirmation

  16. Merci à Luc, Christine et Ali pour vos commentaires qui viennent enrichir cet article. 🙂

    Je n’ai rien à ajouter aux réponses de Sylviane, ne serait-ce que je retiens surtout cette notion d’assertivité qui consiste à définir clairement sa position, sans agressivité et en acceptant que les autres puissent avoir des positions différentes.

    Je crois qu’au final, apprendre à dire non est essentiel, mais apprendre à dire oui, comme l’évoque Luc, peut l’être tout autant. Il s’agit de trouver le juste équilibre, la voie du milieu…

    Bonne semaine à vous tous !
    Muriel

  17. Merci Sylviane et Muriel,

    Cela m’a fait du bien de lire cet article. Dire non à mes proches m’est tres difficile, et quand je le faisais, je me sentais coupable. En fait, je n’étais pas juste avec moi , ni à ceux à qui je disais oui, je sous estimais leur capacité à comprendre le non. J’ai tres mal vécu cette période.j

    Merci pour la clarté de cet article.

    Amicalement

    Charlotte

  18. Bonjour Charlotte

    Le plus difficile dans l’affirmation est souvent avec ses proches mais quand on y arrive on est parés pour tous
    Comment refuser la moto à son petit dernier ou sa soeur, comment dire non à sa mère qui nous invite tous les dimanches alors que souvent on aimerait rester seuls et en pantoufles chez soi ?

    Dur dur en effet

    Amitiés

    1. Bonjour Charlotte,

      Contente de lire que tu parles de cette période difficile au passé et que l’article de Sylviane t’a fait du bien !
      Tu as su voir que tu n’étais pas juste avec toi et aussi que tu sous estimais la capacité de tes proches à comprendre tes refus. C’est une belle approche des choses, à la fois à l’écoute de toi-même et des autres.

      Amitiés,
      Muriel

  19. Alors là bravo,

    Un article très intéressant qui m’a beaucoup appris (sincèrement).

    C’est vrai qu’il faut accepter ses faiblesses !! Désolé pour mon entrain mais j’ai l’impression que tu m’as (oui j’ai tendance à tutoyer tout le monde) ouvert les yeux (ou rappelé qu’il fallait les ouvrir).

    Merci à toi de tout cœur,

    Bien à toi,

    Jérémie

  20. Bonjour Jérémie

    Et merci pour ton commentaire mais plus tu t’ouvriras à tes faiblesses et plus tu seras fort et je te conseille 2 articles qui complètent celui-ci

    http://sos-stress.com/antidote-stress-le-secret-pour-parler-en-public/
    et celui de cette semaine « aïe aïe quand… » dont tu trouveras le lien juste après ce commentaire

    Passe un excellent WE

  21. Salut Sylviane,

    Merci pour ta réponse !

    Je viens de te laisser un commentaire sur ton blog sos-stress (qui est, soit dit en passant, très intéressant)

    Merci pour tes conseils 😉 !

    A la prochaine 🙂 !

    Jérémie

    • Moune sur 8 février 2018 à 12 h 07 min
    • Répondre

    coucou me revoilà très intéressent ,mais la force de dire non je l’ai fait mais les réactions négatives envers moi ont été difficile a avaler.

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